• Il est certain que cette journée doit rester en vie, quelque part. Dans les têtes elle sera là. Dans les mémoires. Mais prudence est mère de sûreté, le temps est puissant. Elle ne sera pas aussi belle ici qu'elle a été aujourd'hui. Mais je ferais de mon mieux, pour vous, pour moi. Certaines personnes le feront sûrement aussi, et mieux que moi, mais chacun ses détails, et tous ensemble on les aura tous. Je vous demanderais juste cette fois, dans les commentaires, juste de partager vos souvenirs. Des conneries qui font rire. Des importances qui touchent. De cette journée enneigée :

    Déjà on a eu le train de 12h16. Ce qui est en soi un miracle je pense. ^^  Quinze personnes grâce à Mod. Conclusion du trajet : 

     

    -          L'armée ça pue, mais c'est chacun son truc.

    -          Avocat pour défendre des gens de l'armée, c'est un boulot intelligent.

    -          Les plus démunis doivent obéir.

    -          Les grizzlis mangent du saumon, et sont beaux.

    -          C'est possible d'avoir ses règles tous les jours.

     « Arrivée à Lille, assurez-vous de n'avoir rien oublié dans le train. »
    On descend. On se perd déjà dans la gare, on est assez fort c'est vrai. On met 10 minutes à sortir de la gare, car le choix du repas est acharné. La chance que l'on a se fait sentir dans ces cas-là. D'avoir le choix de manger où l'on veut. Finalement, c'est Quick qui gagne, avec une petite pensée pour José Bové.
    Il y a du monde. Il y a toujours du monde. Et un monde toujours aussi mélangé, ce qui est toujours pas mal. Il fait pas encore nuit, chaque chose en son temps.
    La queue du hamburger dépassant l'entrée, le chef (Tio bello) passe au plan B : direction la Fnac, histoire que la queue se fasse bouffer. Là-bas on a tous erré, bavant dans les allées, ce qui explique peut être pourquoi on s'est retrouvé.^^ C'est vrai que si on était encore plus riche qu'on ne l'est déjà, la Fnac serait un des endroits qu'il serait bon de faire vivre.
    Ensuite, c'était ce qu'on appelle la magie qui nous a entraîné. De la vraie, de la pure, de la pas trichée, de la pas truquée. Celle qu'on n'explique pas. Un homme qui jouait de la guitare a vaincu le cri de nos ventres. Littéralement mis par terre. Il jouait vraiment bien, et par ce froid il fallait le faire.
    Puis on s'est fait accoster par un obsédé sexuel, SDF, alcoolique, et alors ?? Il avait un poncho de chez mémé, et il a été à la grande roue avec les sous qu'on lui a donné. Il dégageait de la bonne chaleur. De la toute douce.  Je crois qu'on appelle ça chaleur humaine.
    Bon Quick, c'est pas mauvais. En attendant que tout le monde aie fini, on a joué a « celui qui voit quelqu'un mettre son doigt dans son nez ». Conclusion : les gens quand ils marchent ils ont pas le temps de se curer les nasaux. Prout.
    Là il y a eu séparation. Les filles, sauf les Mamé, sont parties à Euralille, je ne pourrais donc pas raconter la suite de leurs aventures.
    Mais nous (le reste : Tio bello, Jamo, Mod, Dish, et les Mamé) c'était parti pour rue de la clé.
    Sur le chemin, on a goûté des marrons chauds. Des patates sucrées, j'aime pas trop. Ca y est on est arrivé.
    L'argent fait pas long feu ici. C'était Elexir, un miroir grenouille, deux bracelets, 5 balles peau de pêche, un piquatif, 3 balles aussi, et un beau sac.
    Tout le monde faisait une lune avec sa bouche. Et tournée vers les yeux s'il vous plaît.
    On avait tous envie de jongler. Surtout qu'on a aidé à allumer un bâton, à des gens qui voulait juste de l'affection pour Noël.
    On a ensuite trouvé un café, après une longue chasse au bar. Ca réchauffe. Le chocolat et le lait étaient vraiment délicieux.
    Tio bello qui apprend l'arabe c'est tout aussi bon. Allah OuAkbar.
    Il fait nuit quand on sort. Un peu si on changeait d'univers, c'est une sensation qui est belle. La surprise qui nous attendait l'était encore plus : le ciel qui s'illumine, dans un fracas de sons et de couleurs. La terre qui se dessine de visages regardant les nuages. La fin du monde en beauté.
    La gare est la même qu'en arrivant. Un peu plus vide, les au revoir m'ont beaucoup manqué.
    On monte dans le train, armé d'un bon paquet de bonbons, dont chacun a participé, ce qui le rend plus que meilleur.
    Tio bello et moi on est pas sortables. C'est pas vraiment un défaut, je trouve.
    Il me donne un putain de beau bracelet. Tout aussi important que celui que j'ai troqué contre un fermoir de coque. Ils ne pourront jamais de casser, ils ont été scellés par quelque chose d'immortel.
    On arrive, il neige brièvement, pour la cinquième fois de la journée, comme si elle voulait qu'on la remarque. On arrive à jongler pendant une demi-heure tous ensemble. Comme pour finir en beauté. En magnificence.
    Tout le monde part.
    Personne ne part.
    Personne n'est là.
    Tout le monde est là.
    Merci, merci, merci, merci. Faîtes le résonner dans votre tête, comme cette journée.
    Pour toujours...   

    ( Malo, toujours merci pour la photo. )


    7 commentaires
  • " la première chose à laquelle il pensa était un singe. Le tronc et la tête étaient en effet assez ressemblants. Seulement ses bras étaient immenses. Vraiment immenses. Ils traînaient par terre, un peu comme si ils étaient trop lourds pour lui, et qu'il n'arrivait pas à les bouger. Il était monté sur ressort. Et c'était pas énormément imagé pour lui : ses jambes paraissaient toutes molles, apparemment tout aussi grandes que ses bras, et étaient enroulées comme des ressorts. "
    Eh ben je vous dis, Jamo, en plus, quand il tombe amoureux, il a les yeux qui gonflent. C'est magique, et très beau.

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  • Je suis un voleur.
    Aujourd'hui encore j'ai volé, et je me suis fais sermonner. Il a raison, et j'ai honte d'avoir volé. J'ai honte, seulement je suis heureux d'avoir volé.

    Parce que ce que j'ai volé aujourd'hui, c'est un trésor...


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