• Koa

    Dire qu'il y en a qui ont frolé son sol... Qui savent si elle est aussi belle de près que de loin.

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  • "J'avais oublié à quel point les grilles de la prison étaient denses et sombres.
    J'avais réussi à obtenir un petit sursis de deux jours avant de retourner purger ma peine, et j'en avais presque oublié la froideur de cet endroit.
    J'étais rentré comme un robot, fatigué de ce sursis dont j'avais voulu profiter comme si c'était le dernier, et j'ai mis cinq minutes pour comprendre que c'était à moi que beuglait une sorte de rambo des temps modernes:
    - Eh ! Ta capuche!!!!!!
    Etant donné le fait qu'il pointait mes deux yeux avec ses deux fusils et que j'étais le seul à porter une capuche, j'ai du me résigner à découvrir mes oreilles sous ce froid d'octobre. Je l'ai regardé de travers. Je n'avais aucun souvenir d'un rambo dès l'entrée. 
    Ne voulant pas rallonger ma peine, j'ai détourné les yeux et suis rentré dans le batiment.
    Il y faisait un peu plus doux, malgré l'immensité des regards glacés des surveillants et du directeur de la prison. Ou c'était un grand jour, ou il y avait un gros problème, car le bout de son nez n'était pas souvent aperçu. J'esquissais alors un petit sourire car j'adorais la neige, et grâce à lui elle nous recouvrerait peut être.
    Apparemment je n'étais pas le seul robot fatigué. Toutes les paupières, ensemble, devaient peser à peu près comme la lune.
    Je vis alors le seul plaisir de ce lieux qui formait un cercle un peu plus loin.
    Je fonçais dessus comme si c'était un donuts, et le mangeais à coup de bisous et de poignées de mains, de tapes et de calins.
    Mes amis étaient magnifiques, et je remerciais la lune de me les prêter tous les jours.
    La sonnerie retentit alors, me rappelant les travaux forcés, et me hâtant de leur dire au revoir.
    Bonne chance... "


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  • L'augmentation des inégalités

    "Malgré la croissance économique mondiale, l'écart entre les riches et les pauvres s'est élargi à la fois entre les pays développés et les pays en développement, et dans les pays, en particulier en Amérique latine et en Afrique subsaharienne (PNUD, 2001). Les revenus par habitant n'ont que très peu augmenté dans la plupart des régions, à l'exeption de l'europe et de l'amérique du nord. Actuellement, 3.5 milliards d' habitants des pays à faible revenu se partagent moins de 20% du revenu mondial, tandis que le milliard d'habitants des pays développés s'en partage 60% (ONU, 2000). Le rapport entre le revenu dans les pays où habitent les 20% les plus riches de la population mondiale et celui des 20% des plus pauvress'est encore accru, passant de 30 à 1 en 1960 à 60 en 1990 et de 74 en 1997."

    L'avenir de l'environnement mondial 3, PNUE (programme des Nations Unies pour l'environnement), De boeck, 2003


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  • Elle avait beau pas avoir de nom, je suis persuadé qu'elle avait une âme. Elle doit se sentir bien seule la-haut. Si j'arrive à la récupérer promis je la baptise. Un beau nom. Qui à une âme aussi.
    Si j'y arrive...

    Sinon c'est 3000 km à vol d'oiseau. Environ 1 an méchant d'aladdin. Et aussi celui qui souris en entendant l'arabe de la bouche tah'moi. 25 ans hara mleh je crois. irrozz qu'on se demerde pour avoir de la musique. C'est important pour les souvenirs, vraiment. Indispensable même. On verra le soleil baîller. La mémoire comme la zone du grand mékong. La manivelle va devoir tourner. Un rêve de brisé suffit. C'est haut quand même. Tout en hauteur de sourires et d'espoir. De courage et de mémoire. La nappe s'étalera.
    Layahrahounous...  


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  • Il est assez impressionant. Méchamment impressionant peut être.
    L'amour. C'est impressionant à quel point il peut être puissant, à quel point il te crée ta bulle. Remplie de bonheur évidemment, mais c'est tout. Tu me diras c'est déja bien. Mais seulement il y a tellement de bonheur que si tu fais rentrer autre chose, elle va exploser. Alors il n'y a rien d'autre. Deux êtres, du bonheur. Point.
    Tant mieux pour ceux qui ont réussi à rentrer dans la bulle, tant pis pour ceux qui sont dehors. Ils sont heureux aussi, voir tant de bonheur rend bien, mais ils sont un peu loin. Un peu trop loin pour parler. Mais un peu trop près pour crier, ça peut faire mal. Alors ils imaginent. Ils pensent, seuls. Ils regardent. Avec une pointe de regret que la bulle ne soit pas assez grande.
    En espèrant juste que la bulle grandira pour un peu de place.
    Que l'amour soit plutôt comme un sunday de MACDO, une chose indispensable mais qui n'est que le dessert.


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